Le ciel tout entier se prépare à recevoir le Sauveur. Jésus monte le premier, suivi d'une foule de captifs, délivrés au moment de Sa résurrection. L'armée angélique, avec des acclamations de louanges et des chants, entoure le joyeux cortège.
Comme celui-ci approche de la cité, l'escorte prononce ces paroles :
« Portes, élevez vos linteaux ;
Élevez-vous, portes éternelles !
Que le Roi de gloire fasse Son entrée ! »
Les sentinelles qui montent la garde interrogent joyeusement :
« Qui est ce roi de gloire ?
L'Éternel fort et puissant,
L'Éternel puissant dans les combats. »
« Portes, élevez vos linteaux ;
Élevez-vous, portes éternelles !
Que le Roi de gloire fasse Son entrée ! »
Les anges demandent encore une fois :
« Qui est ce roi de gloire ? »
Car ils ne lassent pas d'entendre exalter Son nom. L'escorte répond :
« L'Éternel des armées :
Voilà le Roi de gloire ! »
Alors la porte de la cité céleste s'ouvre toute grande, et la troupe angélique la franchit dans une explosion d'harmonies triomphantes.
Le Sauveur présente à Dieu les marques de Son triomphe, la gerbe des prémices, ceux qui ressuscitèrent avec Lui et qui représentent la grande multitude des rachetés qui sortiront du sépulcre, à Son avènement.
Dieu proclame alors que la justice a été satisfaite. Satan est vaincu.
Avec une joie indicible, dominations, principautés et puissances reconnaissent la suprématie du Prince de la vie. L'armée angélique se prosterne devant Lui, tandis que ce chant remplit les parvis célestes :
« L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange ! »
L'amour a vaincu. Ce qui était perdu est retrouvé. Les harpes angéliques accompagnent les chants de triomphe. Le ciel, débordant de joie et de reconnaissance, retentit de radieux accents :
« À Celui qui est assis sur le trône et à l'Agneau, soient la louange, la gloire et la force, aux siècles des siècles ! »